LE GUIDE DU BONHEUR

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Le visible et l'invisible

Une des principales causes des difficultés que nous rencontrons dans notre existence sur cette planète est la capacité limitée de nos organes des sens et la perception de la réalité qui en découle. Nous ne voyons que ce qui est visible pour nos yeux, c’est-à-dire les objets matériels de dimension moyenne lorsqu’ils sont éclairés par une source lumineuse dont la fréquence est située dans notre spectre visible. Ainsi, nous nous sommes créé une compréhension du monde basée sur les seules choses que nous voyons. Une perception matérialiste du monde. 

Parmi les choses invisibles, celles que nous ne percevons pas avec nos yeux ou que nous ne pouvons pas voir parce qu’elles nous sont cachées, on trouve : 

Les objets matériels situés dans l’obscurité. De nombreux animaux, comme les chats, voient dans l’obscurité. 

Les objets ou leurs détails, lorsqu’ils sont très petits, comme, par exemple, les insectes, les structures cellulaires et moléculaires, les atomes. Certains sont visibles avec une loupe ou un microscope. 

Les objets qui sont trop éloignés pour les voir distinc­tement. On peut en voir certains avec des jumelles ou un télescope. 

Les objets dissimulés par le brouillard. Ils sont visibles avec des radars ou des lampes infrarouges. 

Les objets cachés par des matériaux opaques, comme les vêtements, les murs, les emballages, les tissus du corps. On peut les discerner avec les rayons X. 

Les auras et les énergies subtiles qui entourent les êtres vivants. Le système Kirlian permet de les photographier. 

L’air que nous respirons. 

Les ondes électromagnétiques. 

Les événements qui se passent dans d’autres endroits, ou à d’autres moments dans le temps – dans le passé ou le futur. Les clairvoyants les perçoivent. Ils peuvent aussi nous apparaître dans nos rêves, ainsi que dans des états de transe, d’hypnose ou de méditation. Certains nous sont transmis par des moyens technologiques.

L’énergie, sous ses différentes formes. En particulier les énergies cosmiques et telluriques, ainsi que l’énergie vitale qui circule dans notre corps. On peut les ressentir et il existe divers moyens de les mesurer.

Les êtres ou entités provenant d’autres dimensions, comme les fées, les lutins, les elfes, les anges et les démons, les divinités, les esprits des plantes, et ceux des morts. Certaines personnes les voient. 

Nous avons pourtant la possibilité de percevoir beaucoup plus que ce que nous montrent nos yeux. Mais nous avons généralement perdu cette capacité, parce que nous ne l’utilisons pas, ou qu’il n’est pas admis dans notre société de l’utiliser. Les petits enfants perçoivent souvent des entités du monde invisible. Mais, lorsqu’ils racontent leurs expériences, on les gronde, on se moque d’eux et on ne les prend pas au sérieux. Alors ils n’osent plus en parler et répriment ces expériences lorsqu’elles apparaissent, croyant que c’est mal. Et, petit à petit, ces expériences disparaissent et ils les oublient.

Les aveugles perçoivent, sans l’aide de leurs yeux, des quantités de choses subtiles que la plupart des gens ne perçoivent pas. Les médiums, les clairvoyants, les radiesthé­sistes, les sourciers, les guérisseurs, les yogis… sont capables de percevoir beaucoup de choses que nous percevons pas. Voir l’invisible ne dépend pas de pouvoirs occultes ou miraculeux. C’est à la portée de tous ceux qui sont prêts à écouter leur cœur et leur intuition ; et qui ne font pas confiance uniquement à leurs sens et leur intellect. Cepen­dant, si nous n’avons pas fait appel à nos sens subtils depuis des dizaines d’années, il faut un peu d’exercice pour les réactiver.

Nous pouvons développer ces capacités, car elles sont latentes en nous. Pour éviter que nous les développions, toutefois, la société à créé toute une série d’appareils qui semblent remplacer ces sens subtils. Comme nous sommes devenus dépendants de ces appareils et de ceux qui les fa­briquent, nous ne sommes plus libres d’utiliser nos propres perceptions. Voir à travers un appareil, c’est comme marcher avec des béquilles. Ce que nous voyons ne nous apparaît pas de la même manière que ce que nous percevons directement avec nos sens. Cela ne fait pas vraiment partie de notre réalité. Ce qui est dangereux, alors, c’est que notre vision et notre compréhension de la réalité est faussée. Et nous restons dans l’ignorance de la vraie nature des choses telles qu’elles sont.


Ce texte est un chapitre du Guide du bonheur pour le troisième millénaire, de Pierre Wittmann.

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